hier je me suis faite traitée de quelqu'un qui picole trop trop injuste si j'avais pu aurais giflée cette personne
petite j'ai eu honte d'avoir un père qui picolait grave, faisait des crises de délirium trémens, ma mère toujours absente quand je rentrais à la maison pour le week end ou pour une fête je cherchais mon père (celui qui m'avait donné amour et tendresse dans mon enfance et m'avait élevée) oh facile fallait juste allez le récupérer au poste de police lui et son vélo il avait bien des excuses pas eu de parents et reçu si peu d'amour mais moi j'en ai souffert grave pendant mon enfance de çà enfin surtout en pré ado et adolescence je bossais fort à l'école et rentrant à la maison(la trouille au ventre) je l'attendais souvent seule en faisant mes devoirs ma mère partie chez ma soeur quand il arrivait il voyait à son regard son état pourtant il avait tant de qualités humaines il était syndicaliste militant s'occupant des autres mais au fond de lui il était détruit _je pense par un manque d'amour familial non connu_ je lui servais à manger et le laissait dormir au bout de la table dans la cuisine mettant mon réveil à sonner à 1H"30 du matin pour qu'il retourne bosser(il avait un métier dur dur) moi je gérais maison devoir et faisais les comptes de la maison mon rêve avoir mon bac et partir au lycée les profs n'ont pas toujours été tendre avec moi car je passais pour la fille de l'ivrogne du village mais moi tête de mule je bossais tant que je pouvais et étant très fiere même avec cette prof d'anglais infecte j'étais première ah çà j'y tenais à être première c'etait ma façon de faire un pied de nez aux profs et aussi de me faire respecter la fille annick elle était pas si mal que çà car en plus j'avais personne pour m'aider j'assumais tout en solo maison budget familial et lycée quand j'ai eu mon bac avec mention j'étais pas peu fière je valais quelquechose j'étais importante après je suis vite partie bosser région parisienne et après rouen (ma ville d'adoption) le week end souvent je revenais et arrangeais et faisais courses pour les parents on croirait un roman de zola mais non c'est juste moi
hier on m'a dit que je picolais çà a raisonné très fort de la part d'une personne que moi j'aime bien çà m'a projeté dans ma jeunesse j'avais à nouveau honte je me disais malgré mon combat les gens me voyent ainsi je suis marquée au fer rouge trop mal j'ai préféré prendre la tangente et m'éclipser sans dire mot avec la honte au ventre JE HAIS L IMAGE QU ON A DE MOI je suis bonne conne même mais pas ivrogne suis loin d'être une beauté fatale mais je fais avec il y a longtemps que j'ai mis mon coté femme en sourdine je suis la personne très engagée humanitaire je milite pour que des enfants ne vivent pas ce que j'ai véçu et un sourire reçu me comble pour ma journée les enfants surtout ne pas toucher çà peut laisser des traces indélibiles j'en sais quelque chose là cette nuit peu dormie je me suis rendue compte que amie souvent c'est couteau dans le dos quel dommage je ne me ferai jamais à cette image de l'amitié ainsi suis tout autre pour moi UN AMI CA VAUT PLUS QUE TOUT L OR AU MONDE